ci dessous je vous explique pourquoi l'allergie à l'iode n’existe pas. L'explication est un peu technique j'en suis désolé.
L'Iode
Iode, nom masculin.
Elément périodique n° 53, de masse atomique 126,90447
u. tableau de Mendeleïev :
L'allergie existe sous 4 formes (classification de Gell et
Coombs):
Type I Anaphylaxie. C'est la forme qui nous intéresse ici
car IgE dépendante.
Type II : Fait
intervenir les IgG. non IgE dépendant
Type III : Fait intervenir les complexes immuns, non IgE
dépendant
Type IV : Cellulaire, fait intervenir les lymphocytes. C'est
l'Eczéma. non IgE dépendant.
L'allergie de type anaphylactique est rapide. (Au passage je précise que rapide signifie immédiat, dans les secondes suivants le contact. Tous ceux qui parlent d'allergie 3 heures après avoir mangé un truc se mettent le doigt dans l’œil....) fait intervenir
les IgE. Les IgE sont des anticorps particuliers, présents à la surface de
certaines cellules (Mastocytes, Lymphocytes B) et sous forme libre dans le
sang.
C'est la libération des produits intracellulaires dans le
milieu extra cellulaire qui entraîne la réaction anaphylactique. (histamine et
autres produits, très complexes, cela change tous les jours, et leur
composition est différente selon les facultés de médecine).
Pour qu'il y ait dégranulation mastocytaire, il faut que la
cellule éclate. Pour qu'elle éclate, il faut qu'un allergène vienne se coller
sur 2 (deux) IgE présentes à
la surface de la cellule. On appelle cela "pontage"
L'iode est un petit élément. Comment voulez vous qu'un
simple atome puisse venir ponter 2 IgE, même en écartant bien les bras et les
jambes ?
Il existe des molécules qui servent de porteurs, et qui en
incorporant un corps plus petit qu'eux, leur permettent de ponter 2 IgE. Ce
sont des Haptènes. Mais il n'y a pas d'haptène pour l'Iode.
L'iode est présent en permanence dans la thyroïde. Il n'y a
pas 36 sortes d'Iode (cf tableau des éléments périodiques de Mendeleïev
(Dmitri) mais une seule. L'iode utilisé dans les produits de contraste est le
même que celui dans la thyroïde et dans l'alimentation. Si on n'a pas d'Iode
dans l'organisme, on meurt Il est impossible de vivre sans iode! Par hypothyroïdie. Ou on devient crétin (terme
médical) si on en a été privé dans la grossesse. (C'est ce qui a du arriver à
ceux qui parlent toujours d'allergie à l'Iode en 2015….)
Donc, si l'allergie à l'Iode existait, on ferait
obligatoirement des réactions allergiques à sa propre Iode, et on mourrait tous
les jours de choc anaphylactique, ou d'œdème de Quincke. Or jusqu'à maintenant,
on ne meurt qu'une fois. Et on n'a jamais vu quelqu'un faire un œdème de
Quincke tous les jours, toute sa vie. (Les thyroïdites sont des réactions de
type immuno allergiques qui n'ont rien à voir avec les IgE qui sont d'un autre
mécanisme faisant intervenir les IgG)
Si l'allergie existait, il y a longtemps que l'on aurait mis
en évidence des anticorps anti-iode (IgE spécifiques anti Iode ou Rasts. Et
cela permettrait aussi de prévoir qui ferait une réaction. Cela serait
pratique. Mais cela n'existe pas. Il n'y a pas d'IgE anti Iode donc pas de rast
spécifique.
Parenthèse :
[Il y a quand même quelques allergologues charlots qui croient aux allergies à l'iode et qui continuent à publier. J'en connais…. Problème, la physico-chimie n'est pas enseignée aux allergologues. Il n'y a d'ailleurs pas grand chose d'enseigné pendant les deux petites années d'études de l'allergologie.... Une année d'immunologie certes utile mais bon, 3 mois suffiraient et une seule petite année de clinique sans stage là où les spécialistes tels que ORL, Pédiatres, Pneumologues, ont 3 ou 4 années d'études vraies et autant de stages hospitaliers.... Et comment un allergologue arriverait à ingurgiter en 1 an ce que CHAQUE spécialiste met 3 ou 4 ans à apprendre.....Mystère.....]
Parenthèse :
[Il y a quand même quelques allergologues charlots qui croient aux allergies à l'iode et qui continuent à publier. J'en connais…. Problème, la physico-chimie n'est pas enseignée aux allergologues. Il n'y a d'ailleurs pas grand chose d'enseigné pendant les deux petites années d'études de l'allergologie.... Une année d'immunologie certes utile mais bon, 3 mois suffiraient et une seule petite année de clinique sans stage là où les spécialistes tels que ORL, Pédiatres, Pneumologues, ont 3 ou 4 années d'études vraies et autant de stages hospitaliers.... Et comment un allergologue arriverait à ingurgiter en 1 an ce que CHAQUE spécialiste met 3 ou 4 ans à apprendre.....Mystère.....]
Donc, il faut rester sérieux et ne pas parler d'allergie à
l'Iode.
Alors, quand on fait un choc aux produits de contraste (PDC)
iodés, c'est quoi ?
Il suffit d'ouvrir le dictionnaire Vidal et d'aller à la
section produits de contraste: il y en a deux sortes :
Les PDC de faible osmolalité
Les PDC de forte osmolalité.
Je vous copie ci- dessous l'avis de la HAS : COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis
15 mai 2013 REEVALUATION DES PRODUITS DE CONTRASTE IODES:
On distingue
aujourd’hui 2 types de PCI en fonction de leur osmolalité :
- Les PCI dits
classiques ou PCI de haute osmolalité sont des monomères (1 seul cycle benzénique)
ioniques, c’est-à dire associés à un cation sodium ou méglumine. En milieu
aqueux, ces PCI se dissocient en deux particules, le cycle benzénique d’une
part et, d’autre part, le cation, ce qui double leur osmolalité. Pour atteindre
une quantité d’iode suffisante pour l’opacification radiologique, environ 300
mg d’iode/mL, ils doivent avoir une osmolalité d’environ 5 à 6 fois supérieure
(1530 mosm/kg à 1860 mosm/kg) par rapport à celle du sang circulant (environ
300 mosm/kg)1 .
- Les PCI dits de
nouvelle génération ou de basse osmolalité ont une osmolalité identique ou au
plus 2 fois supérieure à celle du sang. Il peut s’agir de monomères non
ioniques, ne nécessitant plus la présence du cation sodium, ou de dimères
ioniques (2 cycles benzéniques reliés ensemble, chacun portant 3 atomes d’iode)
ce qui double la quantité d’iode par molécule par rapport aux PCI de haute
osmolalité. Ces PCI entraînent moins d’effets indésirables liés à l’osmolalité
par rapport aux PCI classiques
C'est clair.
(A noter toutefois que les
auteurs de cet article se contredisent puisque ils parlent tout au long
d'osmolalité, de concentration etc. et qu'en fin d'article vient apparaître on
sait pas pourquoi, un peu comme un cheveu sur la soupe, les termes
"réactions anaphylactiques" au lieu d'anaphylactoïde….et qu'il n'est
fait nulle part mention "d'allergie". C'est terrible cette mode de
vouloir que tout soit allergique)
Quand on utilise des produits de forte osmolalité, on
obtient une réaction de type anaphylactoïde (et non pas anaphylactique !) qui
ne fait pas intervenir les IgE.
Le traitement n'est pas celui du choc anaphylactique mais
celui du choc HYPOVOLEMIQUE !
C'est aussi pour cela que toutes les études ont démontrées
que les traitements prophylactiques ne servent à rien. (J'ai encore vu
récemment en 2014, ce type de traitements) Inutile et idiot puisque faisant
intervenir des mécanismes physico-chimiques et non pas allergique (pas d'IgE je
le répète)
L'osmolalité, on apprend cela en classe de seconde. C'est
l'équilibre qui s'obtient quand on met en présence deux solutions de
concentrations différentes. L'exemple le plus simple, c'est l'eau douce et
l'eau salée. on met en présence deux liquides de concentrations différentes et au bout d'un moment les deux s'équilibrent et on la même concentration. si c'est fait lentement (principe de la perfusion) rien ne se passe, si c'est injecté rapidement il y a des conséquences qui ressemblent à un choc anaphylactique. On appelle cela anaphylactoïde. Si on injecte de l'eau douce ou de l'eau salé hyper concentrée, on
aurait les mêmes résultats, et sans iode.Injecter un PDC de forte osmolalité en un minimum de temps n'est pas sans risque. Mais c'est un risque physico-chimique et non allergique.
IL NE FAUT PLUS PARLER D'ALLERGIE A L'IODE.
Cela pourrait être dommageable pour certains patients ayant
besoin de scanners.
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